Sommaire des documents mis en ligne par le Ministère

Programme Fraîcheur de la ferme : Collecte de fonds santé pour les écoles de l’Ontario

Texte de la note de service du 16 avril 2018

Les inscriptions à la sixième édition de ce programme commenceront à l’échelle de la province le 2 mai 2018. Ce programme offre aux écoles l’occasion de recueillir des fonds en vendant des fruits et des légumes à la communauté et de soutenir ainsi les agriculteurs ontariens. Le produit des ventes est réparti entre les écoles (40 %), les agriculteurs ontariens (50 %) et le programme lui-même (10 %), afin d’en assurer la viabilité. Le programme est un partenariat entre le ministère de l’Éducation, le ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Affaires rurales, Les diététistes du Canada et l’Ontario Fruit and Vegetable Growers’ Association.

Depuis 2013, 1 170 écoles ont participé au programme. Les ventes moyennes par école se sont établies à 2 525 $ (ce qui représente 2 353 livres de fruits et légumes), et les écoles ont obtenu en moyenne 971 $ qu’elles ont pu consacrer à des initiatives scolaires.

Renseignements : site Web de Fraîcheur de la ferme.

Publication de programmes-cadres et d’un répertoire de cours révisés

Texte de la note de service du 20 avril 2018

Le Ministère annonce la parution de versions révisées de programmes-cadres et d’un nouveau répertoire des cours du secondaire.

Études sociales (de la 1re à la 6e année) et Histoire et géographie (7e et 8e année), et Études canadiennes et mondiales (9e et 10e année)

La révision de ces programmes visait à donner suite à l’engagement de l’Ontario à répondre aux appels à l’action de la Commission de vérité et de réconciliation. Conçues en collaboration avec des partenaires autochtones, les révisions visent à renforcer le contenu portant sur les cultures, les histoires, les perspectives et les visions du monde des Premières Nations, des Métis et des Inuits. Le contenu révisé inclut les séquelles des pensionnats indiens, les traités ainsi que les lois et les politiques qui continuent d’avoir une incidence sur les Premières Nations, les Métis et les Inuits. Le Ministère a déjà entrepris la révision d’autres programmes-cadres pour répondre au même objectif.

Les conseils scolaires ont déjà commencé à utiliser des versions provisoires de ces programmes-cadres pour planifier la prochaine année scolaire. La mise en œuvre obligatoire de ces programmes commencera en septembre 2018. Le Ministère a offert aux conseils scolaires du financement et des séances de formation qui ont eu lien en décembre 2017 et en janvier 2018.

Éducation coopérative (11e et 12e année)

Les écoles offrant le programme d’éducation coopérative devront mettre en œuvre ce programme dès septembre 2018. Pour aider les conseils scolaires à cette fin, le Ministère offrira des séances de formation de mars à mai 2018.

Le curriculum de l’Ontario de la 9e à la 12e année : Répertoire des cours

Ce répertoire vise à aider les élèves à choisir les cours qui les mèneront vers la destination postsecondaire de leur choix. Il contient notamment des organigrammes des préalables pour toutes les matières du curriculum.

Études des Premières Nations, des Métis et des Inuits

Le 6 avril 2018, le Ministère a publié des versions provisoires de cinq cours, en prévision de la parution, prévue pour l’été 2018, du programme-cadre révisé d’Études des Premières Nations, des Métis et des Inuits (actuellement connu sous le nom d’Études autochtones). Cinq autres cours sont en voie de révision et seront inclus dans le nouveau programme-cadre, qui devrait être mis en œuvre progressivement pendant l’année scolaire 2018‑2019.

Publication de documents additionnels sur le financement de l’éducation en 2018‑2019

Au cours de la semaine du 16 avril, le Ministère a mis en ligne d’autres documents concernant les Subventions pour les besoins des élèves (SBE) de 2018‑2019 :

Les autres documents sur les SBE seront disponibles dans les prochaines semaines, notamment le document technique 2018‑2019 sur le financement de l’éducation, le guide sur les SBE de 2018‑2019, et le sommaire des consultations sur le financement de l’éducation en 2018‑2019.

2018:SB06 – Financement de la déclaration en ligne des incidents violents

Texte de la note

Le Groupe de travail provincial pour la santé et la sécurité créé en janvier 2016 a fourni des conseils en vue de clarifier et de simplifier les exigences actuelles de l’Ontario liées aux rapports sur les incidents violents en milieu de travail et sur les incidents graves touchant les élèves dans les écoles. Il a également examiné les options relatives à la mise en œuvre d’un processus de déclaration simplifié et uniforme, y compris un outil de signalement en ligne pour permettre la collecte de données plus exactes et cohérentes. Le 9 mars 2018, la ministre a écrit aux présidentes et présidents des conseils scolaires pour les aviser que les conseils scolaires devront mettre en œuvre un outil uniforme de signalement en ligne des incidents violents dès l’année scolaire 2018‑2019.

À cette fin, le Ministère accordera un financement de 10 000 $ à chaque conseil scolaire, qui recevra, au plus tard à la fin d’avril 2018, une lettre d’entente à ce sujet. Le Ministère versera les fonds sur réception, au plus tard le 30 septembre 2018, de la lettre d’entente signée et d’une preuve soit que le conseil a acheté un système conforme aux exigences indiquées à l’annexe de la note, soit qu’il en possédait déjà un.

2018:SB05 – Stratégie de gestion de la trésorerie

Texte de la note

Le Ministère met à jour la politique et les procédures sur les flux de trésorerie relatifs au fonctionnement pour les conseils scolaires. À compter du 1er septembre 2018, afin de réduire les coûts d’emprunt de la province, une partie du paiement des subventions du Ministère sera différée jusqu’à ce que l’excédent accumulé et les revenus reportés ajustés des conseils scolaires répondent à des critères précis. Les conseils touchés par cette politique comptabiliseront un compte à recevoir pour les subventions afin d’assurer un suivi du montant des paiements différés. Ce changement touche uniquement les flux de trésorerie, et non le montant des subventions annuelles des conseils scolaires.

Le montant du paiement différé des subventions sera calculé à l’aide d’une échelle progressive reposant sur l’excédent accumulé et le solde des revenus reportés ajustés (EARR), sous la forme d’un pourcentage de l’allocation de fonctionnement de chaque conseil scolaire :

  • La partie de l’EARR qui équivaut à 5 % ou moins de l’allocation de fonctionnement ne sera pas assujettie à un paiement différé.
  • La partie de l’EARR qui représente entre 5,01 % et 10 % de l’allocation de fonctionnement sera assujettie à un paiement différé à un taux de 80 %.
  • Toute partie de l’EARR qui sera supérieure à 10 % de l’allocation de fonctionnement sera assujettie à un paiement différé dans son intégralité.

Une exception temporaire sera prévue pour les placements à long terme. Les conseils doivent fournir des informations détaillées sur ces investissements au Ministère pour qu’il détermine la durée d’application de cette exemption. À partir du 1er septembre 2018, tout nouvel investissement à long terme sera assujetti au calcul des paiements différés.

Le calcul des paiements différés sera d’abord inclus dans les formulaires des prévisions budgétaires de 2018‑2019, en fonction des renseignements soumis dans les états financiers de 2016‑2017. Le montant des paiements différés sera mis à jour annuellement en fonction des états financiers les plus récents des conseils scolaires. Ce montant sera appliqué comme un ajustement aux paiements de transfert mensuels réguliers, le cas échéant. L’ajustement débutera en septembre 2018 et continuera de s’appliquer jusqu’à ce que le montant total du solde des paiements différés soit atteint.

2018:B08 – Travailleurs et travailleuses en éducation non syndiqués

Texte de la note

En avril 2016, la Cour supérieure de justice de l’Ontario a rendu une décision concernant la contestation de la constitutionnalité de la Loi de 2012 donnant la priorité aux élèves par le Syndicat des employés de la fonction publique de l’Ontario (SEFPO), la Fédération des enseignantes et enseignants des écoles secondaires de l’Ontario (FEESO), la Fédération des enseignantes et des enseignants de l’élémentaire de l’Ontario (FEEO), le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) et Unifor. La Cour n’a pas ordonné de mesures réparatrices. Des ententes sur des mesures réparatrices ont ensuite été conclues avec la FEESO, le SCFP, le SEFPO et Unifor, mais pas avec la FEEO, qui a plutôt choisi de retourner devant la Cour.

Le Ministère annonce maintenant qu’il a conclu des ententes avec les partenaires de travail qui n’étaient pas des parties à cette contestation et avec les associations des directions et directions adjointes d’école. Ces ententes comprennent un engagement de ces partenaires à ne pas entreprendre de contestation de la constitutionnalité de la Loi.

Le Ministère indique les mesures à prendre en ce qui concerne les autres employés non syndiqués, soit ceux qui ne sont pas représentés par une fédération d’enseignants, un syndicat des travailleurs en éducation ou une association de directions et directions adjointes d’école et qui ne sont pas visés par les régimes de rémunération des cadres des conseils scolaires.

Le Ministère fournira les fonds nécessaires aux conseils scolaires pour le versement des paiements aux employés non syndiqués admissibles, soit l’équivalent de 1 200 $ par équivalent temps plein en fonction de l’annexe H de 2014–2015 des conseils. Il transmettra les fonds nécessaires aux conseils au moyen d’une entente de paiement de transfert. En cas d’échec du versement à des employés actuels ou anciens (p. ex., échec du dépôt ou chèque non encaissé), les fonds non dépensés seront retournés au Ministère après l’expiration de l’entente de paiement de transfert. Le Ministère communiquera sous peu d’autres renseignements détaillés sur la mise en œuvre et le calendrier des paiements dans le cadre de l’entente de paiement de transfert.

Sommaire des documents mis en ligne par le Ministère

Parution anticipée des versions provisoires de cinq cours d’Études des Premières Nations, des Métis et des Inuits

Texte de la note de service du 6 avril 2018

Le Ministère fournit aux conseils scolaires des versions provisoires de cinq cours d’Études des Premières Nations, des Métis et des Inuits, en prévision de la parution prochaine de programme-cadre révisé. Ces cours ont été révisés afin de renforcer le contenu contemporain et traditionnel portant sur les cultures, les histoires, les perspectives et les visions du monde des Premières Nations, des Métis et des Inuits. Le contenu révisé inclut les séquelles des pensionnats indiens, les traités ainsi que les lois et les politiques qui continuent d’avoir une incidence sur les Premières Nations, les Métis et les Inuits. Cinq autres cours sont présentement en cours de révision. Ils seront inclus dans le programme-cadre révisé qui sera publié à l’été 2018 en vue d’une mise en œuvre facultative pendant l’année scolaire 2018‑2019.

Webinaire sur les écoles saines et document de consultation sur la sécurité en matière de commotions cérébrales

Texte de la note de service du 10 avril 2018

Webinaire sur les écoles saines

Le Ministère invite le personnel responsable de la prévention des blessures, des problèmes de santé, de la toxicomanie et des écoles saines ainsi que les principaux partenaires communautaires (comme les bureaux de santé publique) à prendre part à un webinaire qui aura lieu le 20 avril 2018 et portera sur les questions suivantes :

  • La prévention des blessures (particulièrement les commotions cérébrales)
  • Les affections médicales prédominantes (ressources pour mettre en œuvre la note Politique/Programmes no 161)
  • La légalisation du cannabis (ressources pour les conseils scolaires)
  • La Norme sur la santé en milieu scolaire du ministère de la Santé et des Soins de longue durée

Document de consultation sur la sécurité en matière de commotions cérébrales

La Loi Rowan de 2018 sur la sécurité en matière de commotions cérébrales a reçu la sanction royale le 7 mars 2018. Elle établit les exigences auxquelles doivent satisfaire les organisations de sports de compétition amateurs, y compris les écoles, concernant la sensibilisation, la prévention, la détection et la prise en charge des commotions cérébrales auprès des athlètes, y compris les élèves. Un document de consultation concernant un projet de règlement en vertu de cette loi a été publié le 23 mars 2018 dans le Registre ontarien de la réglementation, pour que le public puisse le commenter pendant 45 jours. Le Ministère invite donc les conseils scolaires à soumettre leurs commentaires dans le Registre d’ici au 7 mai 2018. Les résultats de ces consultations serviront à orienter l’élaboration de règlements, de politiques et de lignes directrices qui détermineront de manière précise les mesures de sécurité à prendre en matière de commotions cérébrales et les responsabilités connexes des organisations de sports de compétition amateurs et des conseils scolaires.

Pédagogie pertinente et sensible à la culture : Déclaration d’intérêt, cohorte 2018‑2019

Texte de la note de service du 12 avril 2018

Depuis la parution du Plan d’action ontarien pour l’équité en matière d’éducation, le Ministère travaille en étroite collaboration avec les équipes de 13 conseils scolaires pour soutenir leur mise en œuvre d’initiatives de pédagogie pertinente et sensible à la culture (PPSC) qui traitent des questions d’équité jugées prioritaires dans leur contexte local. Le Ministère invite maintenant les conseils scolaires à déclarer leur intérêt à participer à la cohorte 2018‑2019 de la PPSC.

Les équipes des conseils, composées d’un maximum de six membres du personnel, participeront à une séance de développement des capacités de quatre jours sur les éléments fondamentaux de la PPSC au début de l’automne 2018. Chaque équipe devra comprendre une personne à la surintendance dotée d’une autorité et d’une responsabilité directes en matière de changement systémique. L’équipe devra identifier un domaine en particulier lié à l’équité en tenant compte du contexte de son conseil et des besoins locaux. Ces domaines peuvent notamment comprendre la lutte contre le racisme systémique, l’inclusion de personnes LGBTQ+, les disproportions dans l’accès aux programmes pour l’éducation de l’enfance en difficulté et les enjeux liés au statut socioéconomique. Une fois son domaine établi, chacune des équipes rédigera une question d’enquête et prendra les mesures nécessaires pour mettre en œuvre la PPSC tout au long de l’année.

Pour exprimer leur intérêt, les conseils doivent retourner un formulaire au Ministère au plus tard le 30 avril 2018.

Avis de dotation – Direction de l’éducation du Consortium Centre Jules-Léger

En décembre 2017, le gouvernement de l’Ontario a modifié la Loi sur l’éducation, permettant ainsi le transfert de la gouvernance du Centre Jules-Léger à un nouveau consortium des douze conseils scolaires de langue française d’Ontario. Les écoles du Centre-Jules Léger seront désormais gouvernées par un nouveau conseil scolaire provincial nommé Consortium Centre Jules-Léger (Consortium CJL).

Dans le but de l’aider à remplir pleinement sa mission, le Consortium Centre Jules-Léger souhaite recruter une directrice ou un directeur de l’éducation. Vous trouverez ci-après l’avis de dotation de ce poste. Les personnes intéressées sont priées de postuler avant le 30 avril 2018.

Avis de dotation

Sommaire des documents mis en ligne par le Ministère

Mise à jour concernant la collecte d’information sur les expériences relatives à la petite enfance lors de l’inscription à la maternelle ou au jardin d’enfants

Texte de la note de service du 26 mars 2018

En 2017, le Ministère a fourni des fonds aux conseils scolaires pour les aider à intégrer les questions d’un sondage sur les expériences relatives à la petite enfance au moment de l’inscription à la maternelle et au jardin d’enfants (EPE@M) ainsi que pour faciliter l’introduction ou l’amélioration de l’inscription en ligne. Toutefois, certains conseils ont indiqué qu’ils connaissaient des difficultés en raison de délais de mise en œuvre, et des inquiétudes ont été soulevées concernant certaines questions du sondage. En conséquence, le Ministère prend des mesures pour aider les conseils scolaires à mettre en œuvre la collecte de données sur les EPE@M :

  • Le Ministère prolonge le délai de présentation des réponses au sondage sur les EPE@M pour les conseils scolaires qui ont besoin de plus de temps pour mettre en œuvre l’inscription en ligne. Ces conseils pourront effectuer leur première présentation de données pour les élèves qui seront inscrits pour la première fois à la maternelle ou au jardin d’enfants en 2019‑2020.
  • Le Ministère simplifiera les questions requises sur les EPE@M, et les conseils ne seront pas obligés de saisir les réponses aux questions 3 et 7 dans le Système d’information scolaire de l’Ontario (SISOn).
  • Le Ministère fournira les questions sur les EPE@M dans d’autres langues que le français et l’anglais aux conseils qui ont besoin de traductions pour la mise en œuvre.

Annonce de la ministre au sujet des services de garde d’enfants

Texte de la lettre du 27 mars 2018

La ministre annonce aux partenaires des services de garde et de la petite enfance les mesures prévues dans le budget de 2018 pour créer un système de services de haute qualité, intégré et accessible.

Services de garde gratuits pour les enfants d’âge préscolaire

L’Ontario deviendra la première province du Canada à offrir des services de garde gratuits aux enfants d’âge préscolaire (de 2 ans et demi à 4 ans) à compter de septembre 2020. De plus, il augmentera les dépenses en immobilisations afin de créer 14 000 places supplémentaires dans toute la province.

Augmentation du financement de fonctionnement

Afin que les services de garde agréés soient abordables pour toutes les familles, le gouvernement fournira un financement supplémentaire de 160 M$ sur 3 ans pour améliorer l’accès aux services, réduire les frais et éliminer les listes d’attente pour obtenir une subvention. Il fournira également 90 M$ en 2018‑2019 (et de façon permanente par la suite) pour soutenir l’expansion continue des services, soit 53 M$ pour créer au moins 4 200 places subventionnées, et 26 M$ pour créer environ 800 places de garde en milieu familial.

Amélioration des salaires du personnel

À partir d’avril 2020, le gouvernement éliminera la subvention actuelle d’amélioration des salaires et mettra en œuvre une grille salariale pour le personnel travaillant dans les garderies agréées, les agences de garde en milieu familial agréées et les centres pour l’enfant et la famille ON y va. Cette grille sera harmonisée avec celle des éducatrices et éducateurs de la petite enfance travaillant dans les classes de maternelle et de jardin d’enfants. Dès le printemps 2018, le Ministère travaillera avec ses partenaires du secteur pour mettre en œuvre cette mesure.

Amélioration des services aux Premières Nations

Dans le cadre de son engagement envers la réconciliation avec les peuples autochtones intitulé Cheminer ensemble, le gouvernement mettra en œuvre un plan quinquennal pour créer des services de garde agréés dans les collectivités des Premières Nations et pour y accroître les services existants. Il fournira un financement des immobilisations de 290 M$ sur 6 ans pour construire ou rénover des installations, ainsi qu’un financement de fonctionnement permanent pour les programmes de services de garde nouveaux ou élargis.

Fonds d’innovation

Un Fonds d’innovation doté de 30 M$ sur 2 ans financera des projets qui visent à proposer des solutions novatrices à des problèmes complexes et à encourager la croissance des services de façon inventive. Un premier appel de candidatures devrait être lancé à l’automne 2018.

Modifications proposées à la Loi sur l’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario et à la Loi sur les éducatrices et les éducateurs de la petite enfance

Texte de la note de service du sous-ministre du 28 mars 2018
Texte de la lettre de la ministre du 28 mars 2018

Le gouvernement propose des modifications à ces deux lois qui auraient les effets suivants :

  • Accroître le nombre des mauvais traitements d’ordre sexuel spécifiés entraînant la révocation du certificat d’inscription d’un membre de l’Ordre des enseignantes et des enseignants ou de l’Ordre des éducatrices et des éducateurs de la petite enfance
  • Rendre obligatoire la suspension pour tout mauvais traitement d’ordre sexuel
  • Renforcer la capacité des deux ordres de réagir aux cas de faute professionnelle avec preuves de mauvais traitements d’ordre sexuel ou d’actes impliquant de la pornographie juvénile
  • Donner aux deux ordres le pouvoir de rendre une ordonnance de suspension provisoire ou d’imposer des conditions ou des restrictions au certificat d’inscription d’un membre à l’étape de l’enquête si la conduite ou les actions de ce membre exposent ou pourraient exposer les élèves ou les enfants à un préjudice
  • Conférer aux deux ordres le pouvoir de soumettre un membre à un examen physique ou mental s’ils ont des motifs raisonnables de croire que le membre en question est en état d’incapacité
  • Renforcer le pouvoir des deux ordres de conclure qu’un membre est en état d’incapacité, en se fondant sur les preuves fournies par une professionnelle ou un professionnel de la santé
  • Exiger que les deux ordres établissent des programmes afin de financer des services de counselling ou de psychothérapie pour les élèves ou les enfants qui ont été soumis à des mauvais traitements d’ordre sexuel ou à un acte de pornographie juvénile par un de leurs membres

Ces modifications renforceraient la confiance du public dans la capacité des deux ordres à intervenir rapidement et efficacement dans les cas de mauvais traitements d’ordre sexuel.

Texte des modifications proposées à la Loi sur l’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario

Texte des modifications proposées à la Loi sur les éducatrices et les éducateurs de la petite enfance

Approche réciproque en éducation des Premières Nations

Texte de la lettre aux présidences des conseils scolaires du 28 mars 2018
Texte de la lettre au chef régional de l’Ontario du 28 mars 2018

Le gouvernement propose des modifications à la Loi sur l’éducation qui établiraient le cadre législatif d’une nouvelle approche réciproque en éducation des Premières Nations. Cette approche remplacerait le modèle actuel des ententes sur les services d’éducation et des ententes de réciprocité.

La nouvelle approche repose sur l’équité et se fonde sur le principe voulant que le financement provincial suive l’élève :

  • Un élève d’un conseil scolaire pourrait fréquenter une école des Premières Nations ou une école administrée par le gouvernement fédéral. Le conseil devrait alors payer au moins le montant du financement de base prévu par le règlement.
  • Un élève d’une Première Nation vivant dans une réserve pourrait fréquenter une école d’un conseil scolaire, sans que le conseil en question et la Première Nation aient nécessairement conclu une entente. Le conseil devrait alors facturer le montant du financement de base prévu par le règlement.

Un conseil scolaire devrait fournir à un élève d’une Première Nation au moins les mêmes services qu’il fournirait normalement à un élève du conseil ayant les mêmes besoins. Un conseil et une Première Nation pourraient choisir de négocier une entente prévoyant des services supplémentaires; durant cette négociation, aucun élève ne se verrait refuser l’inscription dans une école de la Première Nation ou une école financée par les fonds publics de la province.

Texte des modifications proposées à la Loi sur l’éducation

Règlements proposés en application de la Loi sur la réforme des vérifications de dossiers de police

Texte de la note de service du 28 mars 2018

Le gouvernement a affiché des règlements proposés en application de la Loi sur la réforme des vérifications de dossiers de police au Registre de la réglementation pour une période de 12 jours civils à compter du 28 mars 2018 afin de recueillir des commentaires.

La Loi a reçu la sanction royale le 1er décembre 2015 et entrera en vigueur le jour qui sera fixé par proclamation. Si elle était promulguée, elle établirait le premier ensemble de normes détaillées de la province sur la façon dont les vérifications des dossiers de police sont demandées et effectuées et dont leurs résultats sont divulgués. Certains règlements doivent être adoptés aux fins de la promulgation de la Loi, à savoir un règlement précisant les situations où la Loi ne s’applique pas et un règlement établissant les protocoles que les fournisseurs de vérifications de dossiers de police doivent suivre lorsqu’ils effectuent des vérifications assujetties à la Loi.

Dans le Registre de la réglementation, il est proposé que la catégorie de filtrage du secteur de l’éducation et du secteur de la garde d’enfants et de la petite enfance soit soustraite aux restrictions touchant la divulgation de renseignements aux termes de la Loi pendant une période limitée à un an. Les conseils scolaires et les gestionnaires des systèmes de services pourraient donc souhaiter examiner cette proposition et faire des observations à son sujet, étant donné les dispositions de la Loi sur l’éducation et de la Loi sur la garde d’enfants et la petite enfance concernant les vérifications de dossiers de police.

SCFP : Financement pour la formation en apprentissage et le perfectionnement professionnel

Texte de la note de service du 4 avril 2018

À la suite de l’entente de prolongation de 2017‑2019 conclue avec le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), le gouvernement a accordé un investissement unique de 4,5 M$, qui sera alloué aux conseils scolaires pendant l’année scolaire 2018‑2019. Ces fonds ont pour but de fournir une formation d’apprenti aux employés des conseils scolaires ou de donner la possibilité aux employés en poste des conseils d’améliorer leurs compétences grâce au perfectionnement professionnel. Le maintien de ce financement dépendra du prochain cycle de négociations centrales.

Apprentissage

Les conseils scolaires et les unités locales du SCFP ont jusqu’au 18 mai 2018 pour présenter des demandes conjointes au moyen du premier formulaire joint à la note. Le financement vise à soutenir l’apprentissage en matière de métiers à accréditation obligatoire et de métiers à accréditation facultative (une liste de ces métiers est jointe à la note).

Les candidats retenus devront signer un contrat d’apprentissage et devenir membres de l’Ordre des métiers de l’Ontario. Pendant leur formation, ils resteront des employés du conseil scolaire, mais ils ne seront pas titulaires de postes équivalent temps plein. Ils seront mis à pied temporairement pendant chaque période de fréquentation d’une école de métiers, et le conseil leur remettra un relevé d’emploi pour qu’ils puissent soumettre une demande d’assurance-emploi. Ils auront aussi droit à d’autres versements supplémentaires pour l’apprentissage et à des bourses d’études.

Les apprentis devront assumer les coûts associés à l’inscription et à la fréquentation de l’école de métiers. Ils recevront un remboursement pour les frais de scolarité, les livres requis, les outils et les autres documents jugés nécessaires, sur présentation des reçus et à moins que ce matériel soit remboursé autrement.

Perfectionnement professionnel

Les conseils scolaires et les unités locales du SCFP peuvent aussi présenter, au plus tard le 18 mai 2018, des demandes collectives de perfectionnement professionnel, au moyen du deuxième formulaire joint à la note. Le financement vise à soutenir le perfectionnement professionnel qui n’est pas déjà fourni par un conseil scolaire à ses membres du SCFP. Il peut cependant servir à accroître le nombre de membres du SCFP qui accèdent aux opportunités de perfectionnement professionnel existantes.

Règles communes aux deux programmes

Des possibilités de formation en apprentissage et de perfectionnement professionnel seront offertes aux membres du SCFP dans les quatre conseils scolaires de l’ACÉPO. Les fonds seront distribués aux demandeurs retenus au moyen d’une entente de paiement de transfert dans le cadre des Subventions pour d’autres programmes d’enseignement. Les allocations aux conseils scolaires (CEPEO : 36 349 $; CSPGNO : 8 503 $; CSPNE : 17 031 $; CS Viamonde : 16 220 $) seront assujetties à l’étude de toutes les demandes reçues par le comité mixte sur l’apprentissage et le perfectionnement professionnel. Après un examen approfondi de toutes les demandes, les demandeurs seront informés de la décision du comité.

2018:EYCC04a et 2018:EYCC04b – Ententes modifiées sur les services de garde d’enfants et rapport sur les prévisions budgétaires pour 2018

Texte de la note 2018 :EYCC04a
Texte de la note 2018 :EYCC04b

Le Ministère transmet aux gestionnaires des services municipaux regroupés (GSMR) et aux conseils d’administration de district des services sociaux (CADSS) une entente modifiée sur les services de garde d’enfants pour 2018. Cette entente tient compte des éléments suivants, qui ont été annoncés en février 2018 :

  • L’affectation totale du financement pour le soutien à la stabilisation des frais
  • S’il y a lieu, l’ajout du budget approuvé du programme Cheminer ensemble pour l’enfant et la famille et les services de garde d’enfants dans les collectivités des Premières Nations

Les ententes préliminaires sur les services de garde d’enfants pour 2018 devaient être signées et retournées au plus tard le 28 février 2018. La date limite pour retourner les ententes modifiées est le 30 mai 2018.

Le Ministère n’exigera pas la présentation d’un rapport sur les prévisions budgétaires pour 2018 en raison de l’échéance des ententes de service modifiées. Le rapport sur les prévisions budgétaires révisées de 2018 devra être soumis au plus tard le 31 août 2018. D’autres renseignements sur ce rapport seront disponibles dans les mois à venir.

2018:SB03 – Exigences relatives aux rapports financiers au 31 mars 2018

Texte de la note

Comme les années passées, les conseils scolaires doivent soumettre le rapport de mars afin qu’il soit possible d’intégrer les organismes du secteur parapublic dans les états financiers de la province. L’objectif du rapport est de faire état des soldes des comptes d’actif et de passif au 31 mars 2018, des revenus et des dépenses de la période de 7 mois, des renseignements supplémentaires, des soldes interorganismes du périmètre comptable du gouvernement et des activités au titre des immobilisations pour la période de 7 mois.

Rapport pour la période de 7 mois – Les exigences sont très semblables à celles de l’an dernier. Le Ministère indique les sept principaux changements apportés aux formulaires et aux méthodes de calcul. Il a préparé une vidéo de formation accessible sur son site Web qui donne les faits saillants des changements.

Rapport sur les procédés spécifiés – Les conseils scolaires sont tenus de demander à leurs vérificateurs externes d’effectuer les procédés spécifiés pour certains tableaux liés aux rapports financiers au 31 mars 2018.

Échéances pour l’envoi des documents au Ministère

  • Rapport de mars : 15 mai 2018
  • Rapport sur les procédés spécifiés et déclaration signée de la direction : 22 mai 2018
  • Tout conseil qui soumet son rapport après le 15 mai 2018 verra sa rentrée de fonds réduite de 50 % pour juin 2017 et les paiements de transfert subséquents. Sur présentation des rapports requis, le Ministère reprendra le paiement mensuel normal et y inclura le montant total retenu.