L’année dernière, l’ACÉPO n’était pas peu fière d’annoncer son nouveau plan stratégique, issu d’une concertation approfondie avec ses membres, ses partenaires et ses communautés. Aucun effort n’avait été ménagé pour assurer un plan inspirant qui propulserait l’éducation de langue française vers de nouveaux sommets. Or, une pandémie mondiale est venue tout bousculer, complexifiant la gestion scolaire et forçant la réorientation du travail de l’Association et de ses conseils scolaires membres.
En 2021, l’ACÉPO a continué à jongler habilement avec ses objectifs stratégiques, en plus des urgences et des nouvelles réalités découlant de la COVID-19 et ce tout en canalisant ses efforts pour renforcer son influence politique dans le but de préparer l’après-pandémie.
Depuis le début de 2021, l’ACÉPO a adopté un ton différent dans ses interactions avec le gouvernement. Les dossiers de la pénurie des enseignants, de l’apprentissage en ligne, et du rattrapage en immobilisation exigent de l’ACÉPO d’adopter une approche plus revendicatrice. Dans certains dossiers, la voie juridique est envisagée.
Tout en privilégiant toujours la collaboration, l’ACÉPO s’affirme et énonce clairement ses besoins. Elle aspire à atteindre l’équilibre délicat entre conserver des relations constructives avec le gouvernement et faire respecter les droits des francophones et ce, avec l’objectif continu de sensibiliser les partenaires politiques aux besoins, mais également aux réalisations impressionnantes de l’éducation publique de langue française en Ontario.
Denis M. Chartrand, président de l’ACÉPO