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Annual Report
- Nov022016
Notes publiques – octobre 2016
Notes publiques – le bulletin de l’ACÉPO.
Des nouvelles de l’ACÉPO, des conseils scolaires publics de langue française de l’Ontario et des questions d’actualité. Accéder à notre bulletin du mois d’octobre en cliquant sur le logo ci-dessous.Notes publiques du mois d’octobre vous présentent :
Portrait – Conseillère scolaire
Jeannette Labrèche
- Famille : 4 enfants
- Profession : Travailleuse sociale
- Conseillère scolaire : depuis 1991
- Région : Timmins
- Conseil scolaire : Conseil scolaire public du Nord-Est de l’Ontario (CSPNE)
- Écoles :
École publique Lionel-Gauthier
École publique RenaissanceQu’est-ce qui vous a fait devenir conseillère scolaire ?
Quand mes enfants ont débuté l’école il n’y avait pas de système d’éducation de langue française laïc. Par manque de choix, mes enfants sont allés dans le système d’éducation catholique, mais ça ne leur convenait pas et ne correspondait pas aux valeurs de notre famille. J’ai fait partie des parents qui ont revendiqué des écoles de langue française laïques à Timmins. En 1989, une section francophone non confessionnelle a été crée dans les écoles anglophones. Ils avaient besoin de représentants, c’est comme ça que j’ai commencé, il y a 25 ans.
Une initiative à suivre…
Le modèle de croissance de l’École publique Lionel-Gauthier est à suivre. Au tout début nous avions deux classes et 35 élèves dans une section d’une école anglophone. Aujourd’hui, nous avons notre propre bâtiment et dépassons les 200 élèves. Mais ça a pris du temps. Il faut être patient et persévérer.
Si l’on se rend chez vous qu’allez-vous nous montrer ?
Ma grande famille. Ma mère et mon père ont 10 enfants, 29 petits-enfants, 60 arrière-petits-enfants et 8 arrière-arrière-petits-enfants. Cinq générations qui sont proches. Je vous montrerai notre culture, les chansons à répondre, la musique lors de nos rencontres. Je suis fière que tous les membres de ma famille parlent le français. Si on vit sa culture, les enfants vont à l’école de langue française et s’y sentent bien.
Élève vous étiez plutôt…
Les pratiques d’apprentissage de l’époque ne me convenaient pas. Les plans d’apprentissage individuel d’aujourd’hui m’auraient mieux convenus. Je suis autodidacte et reprenais tous mes cours à la maison. L’école de langue française s’arrêtait en 8e année, je ne parlais que quelques mots d’anglais et la transition vers le système anglophone, en 9e année, a été difficile. J’ai perdu beaucoup de confiance en moi. Ça m’a pris du temps pour reconstruire mon estime et finir mon parcours scolaire.
L’éducation laïque de langue française de demain sera…
Le seul système d’éducation de langue française en Ontario. Pour des raisons économiques, un système coûtera moins cher au gouvernement. Par respect pour le système confessionnel des cours de religion seront offerts. Il faudra que les deux systèmes travaillent ensemble, comme dans les autres provinces du Canada.