2021:SB13 – Ajustement en cours d’exercice de la Subvention pour le transport des élèves de 2020-2021

Texte de la note

Le 2 juin 2021, le gouvernement a annoncé que l’enseignement à distance serait maintenu pour tous les élèves de l’élémentaire et du secondaire de la province pour le reste de l’année scolaire. Le Ministère peut maintenant confirmer le nombre de jours pendant lesquels chaque conseil scolaire a dû suspendre l’enseignement en classe dans toutes ses écoles entre le 4 janvier 2021 et la fin de l’année scolaire.

Ajustement du coût lié au carburant

Pour chaque jour, la Subvention pour le transport des élèves sera ajustée en fonction de la part estimée du coût du carburant dans les contrats de transport. Cet ajustement ponctuel n’aura pas d’incidence sur la subvention de 2021‑2022 et tiendra compte du fait que certains trajets de transport ont continué de fonctionner pour l’enseignement en personne aux élèves ayant des besoins particuliers. Il sera calculé selon la formule suivante :

A × B × C

A =  Montant quotidien de l’allocation de base pour le transport des élèves, moins les montants liés à l’indexation en fonction du coût du carburant, à la formation sur la sécurité et aux écoles provinciales

B =  Nombre de jours où le conseil a dû suspendre l’enseignement en classe dans toutes ses écoles

C =  100 % moins le pourcentage moyen de trajets quotidiens offerts pour les élèves ayant des besoins particuliers en janvier et février 2021

          A           B    C    Ajustement estimé
CEPEO           9 876 $           64 jours    81,5%           515 132 $
CSPNE           1 346 $           54 jours     100%             72 684 $
CSPGNO           2 057 $           54 jours     100%           111 078 $
Viamonde         12 823 $           69 jours    94,6%           837 009 $

Le montant final de l’ajustement sera mis à jour pour tenir compte de toute modification apportée à l’allocation de base en raison de l‘effectif quotidien moyen en fin d’année déclaré dans les états financiers de 2020‑2021.

Suspension de l’indexation en fonction du coût du carburant

Par souci de cohérence, le Ministère suspendra également l’indexation en fonction du coût du carburant pour le nombre de jours du calendrier scolaire où les écoles ont suspendu l’enseignement en personne. De janvier à juin, l’indexation selon la hausse ou la baisse du coût du carburant sera ajustée en fonction du nombre de jours de chaque mois où les écoles ont offert l’enseignement en personne (c.-à-d. qu’elle sera multipliée par 1 moins le nombre de jours où les écoles étaient fermées, divisé par le nombre total de jours d’école dans le mois, selon ce qu’indique l’annexe B de la note).

2021:SB12 – Financement lié à la COVID-19 et utilisation des réserves des conseils

Texte de la note

Le Ministère fournit des renseignements supplémentaires sur le financement lié à la COVID‑19 ainsi que des précisions sur l’utilisation des réserves des conseils scolaires et le processus d’approbation des déficits en 2021‑2022.

Financement lié à la COVID‑19

En fonction de leur excédent accumulé, de leur déficit d’exercice et de leurs dépenses attribuables à la COVID‑19 engagées en 2020‑2021 et 2021‑2022, les conseils scolaires pourraient avoir droit à un financement supplémentaire et à un financement de stabilisation en 2021‑2022. Ces deux financements seront d’abord calculés en fonction des prévisions budgétaires révisées de 2020‑2021 (pour le solde des réserves) et des prévisions budgétaires de 2021‑2022 (pour le déficit d’exercice et l’allocation de fonctionnement), telles que revues par le Ministère. Le montant préliminaire sera mis à jour à mesure que l’information sur les états financiers de 2020‑2021 et 2021‑2022 deviendra disponible.

Ces deux financements sont distincts du déficit d’exercice global autorisé. Par exemple, un conseil peut avoir un déficit d’au plus 1 % de son allocation de fonctionnement pendant la première moitié de l’année, mais son financement supplémentaire lié à la COVID‑19 pourrait être inférieur à ce pourcentage. Tout déficit supérieur à 1 % pour la première moitié de l’année nécessitera l’approbation du ministre.

Financement supplémentaire

Une partie du déficit de 2021‑2022 pourrait donner droit à un financement supplémentaire déterminé de la manière suivante :

  • Calculer le pourcentage du déficit de 2020‑2021 qui est attribuable à la COVID‑19.
  • Calculer le pourcentage du déficit de 2021‑2022 qui est attribuable à la COVID‑19. Ce pourcentage ne peut pas dépasser celui de 2020‑2021.
  • Additionner ces deux pourcentages et en soustraire 2 %. Si le résultat est positif, le conseil est admissible au financement.

Ce financement ne peut pas dépasser 2 % ou le pourcentage de 2020‑2021, et il est plafonné à 1 % pour le cycle des prévisions budgétaires. La note renferme une illustration simplifiée de ce calcul en fonction de différents scénarios et, en annexe, un exemple détaillé.

Financement de stabilisation

Si les conseils n’ont pas un excédent accumulé suffisant pour couvrir leurs dépenses attribuables à la COVID‑19 en 2021‑2022, le Ministère leur fournira un financement de stabilisation afin que tous les conseils puissent engager un niveau comparable de dépenses liées à la COVID‑19. Le Ministère explique comment ce financement sera calculé. La note renferme une illustration simplifiée de ce calcul en fonction de différents scénarios et, en annexe, un exemple détaillé.

Paramètres des prévisions budgétaires de 2021‑2022

Les conseils sont autorisés à avoir un déficit correspondant au moindre des montants suivants : leur excédent accumulé de l’exercice précédent et la moitié du pourcentage maximal autorisé de leur allocation de fonctionnement (c.-à-d. 1 %). Tout déficit dépassant ce maximum doit être approuvé par le ministre de l’Éducation.

Comme les formulaires du Système d’information sur le financement de l’éducation ne calculent pas automatiquement le financement de stabilisation, le Ministère ajoutera le montant préliminaire de ce financement au formulaire des prévisions budgétaires de 2021‑2022 révisé par l’agent des finances, qui servira de base au calcul de conformité. Si, après l’inclusion de ce montant préliminaire, le déficit tombe sous le maximum autorisé, il ne sera pas nécessaire de faire approuver le déficit par le ministre.

Le financement supplémentaire lié à la COVID‑19 ne sera pas pris en compte dans la détermination de la conformité.

Approbation du déficit d’exercice de 2021‑ 2022

Comme par le passé, le Ministère tiendra compte de plusieurs facteurs lorsqu’il évaluera un déficit en vue de son approbation, notamment : si le déficit est structurel ou ponctuel; s’il est inférieur à 50 % de l’excédent accumulé du conseil; et s’il résulte de circonstances indépendantes de la volonté du conseil.

En 2021‑2022, étant donné que la plupart des élèves du secondaire devraient être vaccinés avant le début de l’année scolaire, la situation financière des conseils ne devrait pas être aussi défavorable qu’en 2020‑2021 (à moins de circonstances exceptionnelles). Si un conseil prévoit que sa situation financière sera moins bonne qu’en 2020‑2021, il devrait clairement indiquer les raisons et les paramètres budgétaires permettant d’arriver à cette conclusion quand il demandera l’approbation de son déficit.

Soutien fourni en 2020‑2021

En 2020‑2021, le gouvernement de l’Ontario a consenti des investissements importants aux conseils scolaires, et le Ministère leur a permis d’utiliser un maximum de 15 % de leurs produits d’aliénation réguliers non engagés pour financer les dépenses liées à la COVID-19. Lorsqu’il déterminera le financement supplémentaire et le financement de stabilisation des conseils pour 2021‑2022, le Ministère maintiendra leur accès aux produits d’aliénation si les conseils avaient prévu d’y avoir recours.

Par ailleurs, le Ministère s’attend à ce que les dépenses finales des conseils pour 2020‑2021 correspondent aux dépenses prévues au moment de la publication de la note de service 2021:B07 (soit le 4 mai 2021). Les conseils devront présenter une attestation à cet effet quand ils soumettront leurs états financiers de 2020‑2021.

2021:SB11 – Mise en œuvre de la norme sur les obligations liées à la mise hors service d’immobilisations

Texte de la note

Une nouvelle norme du Conseil sur la comptabilité dans le secteur public entrera en vigueur pour les exercices commençant à compter du 1er avril 2022. Cette norme s’applique aux immobilisations même si celles-ci sont louées ou ne font plus l’objet d’un usage actif. Elle prévoit la comptabilisation d’un passif au titre des obligations liées à la mise hors service d’immobilisations (OMHSI), comme :

  • Enlever de l’amiante
  • Mettre hors service des réservoirs de combustible, des puits, des réservoirs d’eau, des fosses septiques ou des champs d’épuration
  • Remettre des locaux loués dans l’état où ils se trouvaient au moment de la prise de possession

Les conseils doivent communiquer au Ministère, au plus tard le 15 novembre 2021, le solde d’ouverture de leur passif au titre des OMHSI au 1er septembre 2020. Ils répondront ainsi aux exigences provinciales concernant la planification pluriannuelle et la présentation de leurs états financiers pour l’exercice 2022‑2023, que le Ministère doit recevoir au plus tard le15 novembre 2023. Les conseils n’auront pas à retraiter leurs états financiers des exercices précédents.

Pour aider les conseils à mettre en œuvre la nouvelle norme, le Ministère fournit du matériel de formation dans le Système d’information sur le financement de l’éducation (SIFE). La mise en œuvre se fera en trois étapes, et les conseils peuvent entreprendre les deux premières étapes en même temps ou l’une après l’autre.

Étape 1

Les conseils doivent établir l’inventaire de leurs immobilisations pouvant avoir un passif au titre des OMHSI. Le Ministère fournit un modèle Excel prérempli comportant des instructions détaillées.

Étape 2

Les conseils doivent estimer leur passif au titre des OMHSI. Le Ministère fournit deux modèles d’établissement des coûts :

  • Modèle 1 – Ce modèle doit servir lorsque les conseils disposent d’études récentes sur les immobilisations visées.
  • Modèle 2 – Ce modèle doit servir lorsque les conseils n’ont pas d’études récentes sur les immobilisations. Il permettra aux conseils d’utiliser leurs données du modèle 1 pour extrapoler les coûts en utilisant certains paramètres communs. Une fois que le Ministère aura reçu les données des conseils en novembre 2021, il améliorera le processus d’extrapolation, et les conseils devront mettre à jour leur passif au titre des OMHSI dans leurs états financiers de 2022‑2023.

Le Ministère ne fournit pas de modèle d’établissement des coûts pour les OMHSI concernant la remise en état de locaux loués.

Étape 3

Les conseils doivent présenter au Ministère l’inventaire de leurs immobilisations et l’estimation de leur passif au plus tard le 15 novembre 2021.

Vérification des renseignements du Système d’inventaire des installations scolaires (SIIS)

Les conseils communiquent des renseignements sur leurs biens immobiliers dans le SIIS et dans le SIFE. Le Ministère a rapproché les renseignements saisis dans les deux systèmes et a constaté quelques incohérences. Il a donc prérempli l’inventaire des OMHSI en incluant les biens immobiliers que les conseils ont déclarés dans les formulaires des états financiers 2019‑2020 du SIFE. Les conseils sont priés de vérifier les renseignements du SIIS qui figurent dans l’inventaire des OMHSI. Si ces renseignements ne sont pas exacts, ils doivent communiquer avec la personne-ressource responsable du SIIS au Ministère, qui mettra à jour les données du SIIS.

L’ACÉPO rend hommage aux 215 victimes de l’ancien pensionnat autochtone de Kamloops

C’est avec une immense tristesse que l’ACÉPO a pris connaissance de la découverte des dépouilles de 215 enfants enterrés sur le site de l’ancien pensionnat autochtone de Kamloops.

Il en va de notre devoir collectif qu’une telle atrocité ne soit pas oubliée. Les écoles doivent être des lieux où chaque élève se sente accueilli et accompagné avec bienveillance et respect. L’ACÉPO s’engage à contribuer pleinement au travail de vérité et de réconciliation que notre pays a entamé.

L’ACÉPO rend hommage aux victimes de cette tragédie. Nous tenons à témoigner notre sincère sympathie aux familles des enfants concernés par ce terrible événement, et aux communautés des Premières Nations, des Métis et des Inuit.

Denis M. Chartrand, président de l’ACÉPO

Isabelle Girard, directrice générale de l’ACÉPO

Un continuum en éducation de langue française partout en Ontario

Toronto, le 27 mai 2021 – L’Association des conseils scolaires des écoles publiques de l’Ontario (ACÉPO) appuie la création d’une université par, pour et avec les francophones dans la région du Grand Sudbury. Une offre étoffée de programmes et de services éducatifs en français, de la petite enfance au postsecondaire, est essentielle à la pérennité des communautés francophones en Ontario. L’ACÉPO se met à la disposition des intervenants clés du dossier.

Les élèves qui fréquentent nos conseils scolaires doivent savoir qu’ils auront accès à un enseignement universitaire en français offrant une gamme de cours aussi complète que possible partout en Ontario. « Avec les coupures de programmes en français annoncées par l’Université Laurentienne, la création d’une université de langue française autonome dans la région du Grand Sudbury ne peut plus attendre » déclare Denis Chartrand, président de l’ACÉPO.

En effet, les priorités des institutions créées et gérées par les francophones sont celles de leurs communautés. De plus, chaque institution postsecondaire supplémentaire offrant des cours en français vient diversifier et accroître les options de cours disponibles et attirer plus d’élèves. Étant donnée l’étendue de l’Ontario et pour augmenter les possibilités pour les élèves des écoles de langue française et ceux des programmes d’immersion de poursuivre leurs études en français à proximité de leur domicile, l’ACÉPO espère une collaboration entre les universités francophones et bilingues. Une telle collaboration serait un atout important pour les communautés francophones partout en province. 

Comme représentante des conseils scolaires publics de langue française de l’Ontario, l’ACÉPO s’engage pour les droits des francophones et appuie toutes les initiatives et actions qui fortifient le continuum en éducation de langue française.

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ACÉPO représente l’ensemble des conseils scolaires publics de langue française de l’Ontario. Elle est une voix forte pour l’avancement de l’éducation publique en français en Ontario. Vous pouvez suivre les nouvelles de l’ACÉPO sur www.acepo.orgFacebook ou sur Twitter @ACEPOntario.

Anne Gerson – anne.gerson@acepo.org
Chargée de communication
C. : 647.988.5042

L’ACÉPO félicite l’Université de l’Ontario français pour l’ajout de programmes pour la rentrée 2021

Chaque programme postsecondaire supplémentaire en français vient diversifier le choix de cours disponibles pour les élèves francophones et les encourager à poursuivre leurs études en français. En attendant le baccalauréat en éducation en 2022, l’Université de l’Ontario français (UOF) a décidé d’ajouter à son offre toute une gamme de certificats et de microcertificats, dont un microcertificat en éducation dès la rentrée 2021. Ce microcertificat fait partie de l’élargissement de l’offre universitaire de l’UOF et de sa volonté d’offrir de nouveaux programmes qui répondent à des besoins concrets de la communauté francophone et du marché du travail. Avec la pénurie de personnel enseignant que connait l’Ontario, le microcertificat en éducation tombe à point. L’ACÉPO se réjouit de cette option supplémentaire et remercie l’UOF pour cette initiative.

Publication d’une Note Politique/Programmes sur l’embauche du personnel enseignant

Texte de la NPP 165 – Pratiques d’embauche des enseignants des conseils scolaires

Contexte

Le 15 octobre 2020, le Ministère annonçait que le Règlement de l’Ontario 274/12 – Pratiques d’embauche serait abrogé le 29 octobre 2020 et qu’il avait établi une Politique provisoire concernant les pratiques d’embauche du personnel enseignant des conseils scolaires, qui entrerait en vigueur à la même date. Le Ministère disait alors qu’il publierait en novembre 2020 une Note Politique/Programmes (NPP) sur l’embauche du personnel enseignant et que chaque conseil scolaire aurait ensuite jusqu’au 31 décembre 2020 pour créer et publier sa propre politique, conforme à la NPP et aux conventions collectives en vigueur.

Or, cette NPP s’est fait attendre : émise le 22 février 2021, elle est entrée en vigueur le 31 mars suivant. De plus, sa publication n’a pas été annoncée dans une note de service figurant sur le site Web du Ministère. Cela ne veut pas dire que les conseils n’en ont pas été informés, mais seulement qu’ils ne l’ont pas été au moyen d’une note de service des séries B, SB ou EYCC – qui, depuis juillet 2018, sont les seules notes de service que le Ministère affiche sur son site. Nous avons constaté que cette NPP avait été ajoutée à la liste des NPP au début de mai, mais elle n’y figurait pas encore à notre vérification précédente, vers la mi-avril.

Les conseils doivent adopter une politique conforme à la NPP, mais celle-ci ne fixe aucune échéance à cet égard. La politique provisoire du Ministère continue donc de s’appliquer jusqu’à ce que les conseils mettent en place leurs propres politiques.

Attentes que doivent remplir les politiques d’embauche

Les politiques des conseils doivent inclure cinq éléments.

  • Qualifications et mérite
  • Diversité, équité et droits de la personne
  • Mobilité d’emploi
  • Équité et transparence
  • Monitorage et évaluation

En général, ces attentes reprennent essentiellement les grands principes énoncés dans la politique provisoire du Ministère. Toutefois, en matière d’équité et de transparence, la NPP fournit beaucoup plus de détails. La politique de chaque conseil doit inclure :

  • Une politique de divulgation des conflits d’intérêts basée sur le modèle fourni en annexe à la note, qui représente la norme minimale que les conseils doivent respecter. Le Ministère insiste sur « des étapes claires visant à éviter le népotisme ».
  • Un processus visant le respect d’exigences et de qualifications d’emploi de bonne foi ou « légitimes »
  • Un processus et des critères pour tous les aspects relatifs à l’embauche
  • Un processus de suivi et de communication avec les candidats
  • Un processus de promotion de comités d’embauche diversifiés sur le plan démographique
  • Des critères d’évaluation des candidats en fonction de plus d’une source
  • Des dispositions relatives aux critères, questions et outils d’évaluation structurés, pour prévenir toute partialité durant les entrevues et la sélection
  • Un processus de rétroaction constructive sur demande aux candidats à la suite d’une entrevue
  • Un processus d’accommodement fondé sur les exigences du Code des droits de la personne
  • Un processus de divulgation des renseignements aux unités de négociation appropriées

Pratiques efficaces

Les conseils doivent élaborer des pratiques efficaces concernant certains aspects de l’embauche.

Pratiques de sélection des candidats

Ces pratiques doivent :

  • Reconnaître l’importance de favoriser le renouvellement du personnel enseignant et d’offrir des cheminements de carrière aux enseignants nouvellement qualifiés
  • Favoriser la diversité de la main-d’œuvre enseignante au sein du conseil

Pratiques de monitorage et d’évaluation visant à accroître la responsabilisation

  • Recueillir des données démographiques sur le personnel enseignant et les analyser, essentiellement pour favoriser l’inclusion et la diversité
  • Examiner le système d’emploi pour déterminer s’il crée des obstacles pour certains candidats et pour cerner les facteurs inconscients pouvant désavantager des groupes ou des individus. Un système centralisé de suivi des candidats et de gestion des dossiers pour toute la documentation relative à l’embauche est recommandé comme outil de monitorage principal.
  • Créer un plan d’emploi équitable

Politique sur les conflits d’intérêts

Le modèle fourni dans l’annexe de la NPP fournit des définitions et des exemples de situations pouvant donner lieu à un conflit d’intérêts. Il prévoit des procédures pour la divulgation et la gestion des conflits d’intérêts ainsi que des options pouvant permettre de les résoudre. Il prévoit enfin des sanctions disciplinaires pouvant aller jusqu’au congédiement.

Projections des Subventions pour les besoins des élèves (SBE) pour 2021-2022

Le 4 mai 2021, le Ministère a publié une grande partie des renseignements sur le financement de l’éducation pour l’année scolaire 2020–2021. Cette année, les renseignements ont été publiés en mai plutôt qu’en avril, sans doute en partie à cause de la pandémie de COVID‑19. Toutefois, nous avons maintenant tout ce qu’il faut concernant les Subventions pour les besoins des élèves (SBE), le Fonds pour les priorités et les partenariats (FPP), le financement des immobilisations, la Subvention pour l’éducation de l’enfance en difficulté et les changements qui y ont été apportés ainsi que la Subvention pour le transport des élèves. Le Ministère a aussi publié deux notes importantes sur la planification de l’année scolaire et la récupération et le renouvellement de l’apprentissage. Par ailleurs, les règlements qui mettront en œuvre toutes ces mesures manquent encore à l’appel.

Ensemble de la province

Les Projections des SBE des conseils scolaires pour 2021‑2022 permettent de comparer les projections figurant dans les prévisions budgétaires révisées des conseils scolaires pour 2020‑2021 aux projections pour 2021‑2022. Le tableau 1 présente les chiffres pour l’ensemble de la province.

Il faut d’abord noter, vers le bas du tableau, deux cases en bleu concernant des éléments exceptionnels, soit le Soutien lié à la pandémie de COVID‑19 et le Financement de stabilisation. Pour ces deux éléments, le Ministère indique les montants qui figuraient dans les prévisions budgétaires révisées de 2020‑2021, mais il ne fournit pas de projections pour 2021‑2022. Cela ne veut pas dire que le Ministère ne versera aucun montant, mais plutôt qu’il ne sait pas encore s’il aura à le faire. Le Ministère traite ces deux éléments de manière différente. Le soutien lié à la pandémie est inclus dans le total des subventions, ce qui pourrait indiquer que ce soutien a des chances de se poursuivre, tandis que le financement de stabilisation est à part, ce qui souligne son caractère ponctuel.

De manière globale, ce tableau permet de faire les constats suivants :

  • Le financement total de l’éducation devrait passer de 25,03 milliards de dollars à 25,60 milliards, ce qui représente une hausse de 2,24 % (comparativement à 2,97 % en 2020‑2021).
  • Le total des subventions par élève devrait passer de 12 534 $ à 12 686 $. Il augmenterait donc de 1,21 %, alors que sa hausse atteignait 2,04 % en 2020‑2021.
  • L’effectif total devrait augmenter d’environ 20 325 élèves, ce qui représente une hausse de 1,02 % (comparativement à 0,91 % en 2020‑2021).

La Subvention de base pour les élèves, qui représente près de 45 % du total des subventions, augmente de 1,93 %. Elle avait grimpé de 6,72 % en 2020‑2021, après avoir été réduite de 5,31 % l’année précédente.

Trois subventions connaissent des hausses de plus de 10 % :

  • Subvention pour la formation continue et les autres programmes – Sa hausse de 18,97 % (26,5 M$) tient surtout à deux facteurs : la réduction de 13 M$ du recouvrement auprès des élèves étrangers, qui chute de 22,0 M$ à 9,0 M$ en raison de la pandémie; et la hausse de l’Allocation au titre du volet Formation continue, qui gagne sans raison évidente 22,5 M$ en passant de 53,8 M$ à 76,3 M$.
  • Subvention pour la santé mentale et le bien-être – Sa hausse de 15,08 % (11,3 M$) est en grande partie attribuable à la création de l’Allocation pour le soutien aux élèves qui ont des besoins en santé mentale, dotée d’un budget de 10 M$. Cette mesure s’inscrit dans la réaffectation du financement lié à la COVID-19 pour la nouvelle année scolaire.
  • Subvention pour les responsables en matière de programmes – Le poste de leader pour l’éducation autochtone est désormais entièrement financé par cette subvention (qui n’en finançait auparavant que la moitié), mais cela suffit-il à justifier sa hausse de 7,0 M$ (ou 10,54 %)?

La hausse de 7,49 % (62,8 M$) de la Subvention pour l’enseignement des langues tient en grande partie à la création du Supplément pour les immigrants récents (79,6 M$), qui vise à aider temporairement les conseils qui ont connu une baisse de leurs effectifs d’immigrants récents en raison de la COVID-19. Enfin, la Subvention pour programmes d’aide à l’apprentissage augmente de 6,30 % (32,6 M$), surtout à cause du transfert du financement des programmes de Majeure Haute Spécialisation (23,6 M$), qui relevait auparavant du FPP.

Deux subventions sont en baisse. La Subvention pour l’administration et la gestion des conseils scolaires diminue à peine, de 0,56 % (3,5 M$). Quant aux Frais d’intérêt, leur nouvelle réduction de 5,75 % (17,7 M$) tient sans doute, comme les années passées, à la baisse des taux d’intérêt et à la réduction de l’encours de la dette.

Un cas hors norme est celui du Redressement pour baisse des effectifs. En effet, le montant indiqué dans les prévisions budgétaires révisées de 2020‑2021 (78,5 M$) représente plus de sept fois celui de la projection de juin 2020 (11,3 M$). Voilà, de façon très visible, l’effet des réductions d’effectifs attribuables à la pandémie. La projection initiale pour 2021‑2022 est de 27,6 M$, soit 65 % de moins que le chiffre des prévisions budgétaires révisées de 2020‑2021, mais 144 % de plus que le montant projeté au début de l’année dernière. Espérons que 2021‑2022 ne réserve pas d’autres changements spectaculaires de cet ordre.

Conseils membres de l’ACÉPO

Le tableau 2 présente la même comparaison pour le CEPEO, le tableau 3 pour le CSPGNO, le tableau 4 pour le CSPNE et le tableau 5 pour le CS Viamonde. Voici quelques observations qui ressortent au premier coup d’œil.

Le CSPNE se distingue à deux égards. Il est le seul conseil qui affiche une baisse pour une subvention seulement (la Subvention pour l’éducation autochtone) et qui voit diminuer le total de ses subventions par élève (de 0,45 %). Cette légère baisse correspond presque exactement à l’écart entre la hausse de son effectif (4,94 %) et celle du total prévu de ses subventions (4,47 %). Ces deux hausses sont par ailleurs les plus élevées pour ces variables parmi les quatre conseils.

L’effectif prévu de trois conseils est en hausse (de 1,77 % pour Viamonde, 1,81 % pour le CEPEO et 4,94 % pour le CSPNE), mais il connaît une infime baisse (de 0,08%) pour le CSPGNO. C’est sans doute pourquoi le CSPGNO est le seul conseil à recevoir un très faible montant (3 528 $) au titre du Redressement pour baisse des effectifs.

Au chapitre des autres subventions particulières, on observe ce qui suit :

  • Alors que la Subvention pour l’éducation autochtone augmente de 7,49 % à l’échelle provinciale, elle diminue considérablement pour tous les conseils membres de l’ACÉPO (de 37,16 % pour le CSPGNO à 52,99 % pour le CS Viamonde). Elle est aussi en baisse pour les conseils catholiques de langue française : trois d’entre eux perdent davantage que Viamonde (55,47 %, 56,43 % et 60,74 %), quatre ont des diminutions comprises entre 16,72 % et 28,50 %, et le moins touché a une réduction de seulement 8,75 %.
  • Au titre de la Subvention pour la formation continue et les autres programmes, le CS Viamonde est le seul conseil qui ne touche aucun montant.
  • La Subvention pour l’administration et la gestion des conseils scolaires est en légère hausse pour Viamonde (0,76 %) et le CSPNE (2,37 %) et diminue un peu pour le CSPGNO (-2,03 %) et à peine pour le CEPEO (-0,08 %). C’est mieux que l’année dernière, alors qu’elle avait baissé de 8 % à 20 % pour tous les conseils.
  • L’Allocation pour la réfection des écoles augmente de 0,23 % pour le CSPNE, 1,12 % pour Viamonde et 1,44 pour le CEPEO, mais elle connaît une baisse presque insensible pour le CSPGNO (-0,04 %).
  • Les Frais d’intérêt diminuent pour Viamonde (-0,94 %), le CSPGNO (-4,07 %) et le CEPEO (-8,37 %), mais ils sont en très légère hausse (0,23 %) pour le CSPNE. L’an dernier, ils étaient en baisse pour tous les conseils, et le CEPEO avait aussi la diminution la plus considérable.
  • En ce qui concerne la Dette d’immobilisations sans financement permanent, le CSPGNO est le seul conseil qui ne touche aucun montant.
  • Comme on pouvait s’y attendre, le Soutien lié à la pandémie de COVID-19 versé en 2020‑2021 a varié selon la taille des conseils : un peu plus de 150 000 $ pour le CSPNE et le CSPGNO, 212 353 $ pour Viamonde, et 240 255 $ pour le CEPEO.
  • Pour sa part, le Financement de stabilisation a varié considérablement : rien pour le CSPGNO, 294 603 $ pour Viamonde, 1 865 566 $ pour le CSPNE, et 6 197 864 $ pour le CEPEO. La raison de ces écarts n’est pas évidente.

Félicitations à M. François Laperle pour son prix Mérite 2021 !

M. François Laperle

Nous félicitons M. François Laperle, notre nouveau directeur des relations de travail et du développement organisationnel, il est le récipiendaire du Mérite 2021 (volet administratif) de l’Association des gestionnaires de l’éducation franco-ontarienne (AGEFO).

Ce prix est remis « à une personne qui a fait, au cours de sa carrière, une contribution exceptionnelle à l’éducation franco-ontarienne ». M. Laperle reçoit ce prix pour l’ensemble du travail qu’il a effectué en tant que Directeur du Service des ressources humaines au Conseil des écoles publiques de l’Est de l’Ontario (CEPEO)

L’ACÉPO est heureuse d’offrir de nouveaux défis à M. Laperle, qui lui permettront de continuer à déployer son leadership exceptionnel et sa vision unique au bénéfice de l’éducation publique de langue française.

2021:B13 – Programme de primes pour le maintien en poste des conducteurs d’autobus scolaires en 2021-2022

Texte de la note

Communiqué

Conscient qu’il importe de réduire au maximum les perturbations dans les services de transport pour les élèves et les familles, le gouvernement prolonge ce programme afin de soutenir les efforts de recrutement et de maintien en poste des conducteurs d’autobus scolaires en 2021-2022.

Les conducteurs d’autobus scolaires admissibles pourraient recevoir au maximum deux primes pouvant atteindre 1 000 $ chacune (moins les impôts applicables) s’ils restent en poste de façon ininterrompue de septembre à décembre 2021 et de janvier à juin 2022. Les critères d’admissibilité sont les mêmes que pour les années précédentes.

Des détails supplémentaires, y compris les dates de dépôt des demandes de primes, seront bientôt communiqués au secteur du transport des élèves par School Bus Ontario.