2020:B25 – Demandes de financement dans le cadre du Programme d’immobilisations pour la petite enfance

Texte de la note

Le Ministère invite les conseils scolaires à présenter des demandes de financement des immobilisations concernant les projets de construction, d’agrandissement ou de rénovation de garderies en milieu scolaire. Le Programme d’immobilisations pour la petite enfance s’applique uniquement aux garderies qui ne font pas partie d’un projet d’immobilisations de plus grande ampleur. L’annexe B de la note renferme les exigences à respecter pour soumettre un projet.

Pour chaque projet, le gestionnaire des services municipaux regroupés (GSMR) ou le conseil d’administration de district des services sociaux (CADSS) doit confirmer que les nouveaux locaux des services de garde n’occasionneront pas de pressions opérationnelles.

Un conseil scolaire peut soumettre au Ministère un maximum de cinq projets, en choisissant les plus urgents. Le conseil n’a pas à classer ses projets par ordre de priorité.

Les travaux sont financés selon les repères actuels de construction pour les écoles élémentaires, y compris le facteur de redressement géographique propre à chaque emplacement. Si le Ministère estime qu’un projet correspond à ces repères, il lui accordera une priorité supérieure. Les projets dont les coûts dépassent les repères seront évalués au cas par cas.

Le conseil scolaire doit prendre en compte le rapport coût-efficacité du projet, notamment l’état des installations de l’école, sa viabilité à long terme, son emplacement ainsi que toute autre circonstance extraordinaire qui pourrait influer sur le coût de la construction.

Lorsqu’ils demanderont l’autorisation de lancer un appel d’offres, le conseil scolaire et le GSMR ou le CADSS devront fournir une lettre d’approbation des plans émise par la Direction de l’assurance de la qualité et de la délivrance des permis des services de garde d’enfants du Ministère.

Les conseils scolaires et les GSMR et CADSS sont encouragés à prendre en considération la planification régionale du système, s’il y a lieu, pour assurer la viabilité opérationnelle et le respect des priorités.

Les demandes de financement doivent être remplies et signées conjointement par le conseil scolaire et le GSMR ou le CADSS, puis envoyées au Ministère. Puisque les sommes versées en vertu de la politique « Les écoles d’abord » doivent être entièrement dépensées avant qu’un nouveau financement soit accordé, le Ministère déduira toute somme versée mais non dépensée à la date de la note de service.

La date limite pour présenter une demande est le 29 janvier 2021.

2020:B24 – Modifications aux règlements sur les Subventions pour les besoins des élèves (SBE) pour 2020-2021 et les années précédentes

Texte de la note

Le gouvernement a modifié les règlements suivants :

Règlement 489/20 (SBE de 2020-2021)

On a modifié le règlement afin que le remboursement accordé pour les séances de formation normalisée sur la sécurité dans les autobus scolaires s’applique aux séances qui sont offertes en ligne en raison de la pandémie de COVID-19.

Concernant l’éducation de l’enfance en difficulté, on a modifié la somme liée à l’incidence spéciale (SIS) afin de fournir le financement selon une approche temporaire fondée sur une formule. En 2020‑2021, les conseils scolaires recevront le plus élevé des montants suivants : la SIS de 2019‑2020, ou la moyenne des trois années précédentes. De plus, ce montant fera l’objet d’une augmentation ponctuelle de 5 %. Cette mesure vise à décharger les conseils scolaires des tâches administratives requises par le processus de demandes habituel.

Concernant les fiducies de soins de santé au bénéfice d’employés, on a mis à jour le tableau de financement (contribution de la Couronne et ajustement de stabilisation) en fonction des effectifs déclarés dans les prévisions budgétaires 2020‑2021 des conseils scolaires et des taux de financement prévus pour les directions d’école et les directions adjointes.

Règlement 491/20 (Calcul de l’effectif quotidien moyen de 2020-2021)

On a mis à jour la méthode de calcul de l’effectif des écoles secondaires afin de tenir compte de l’utilisation d’octomestres et de quadrimestres dans l’établissement des horaires des cours en raison de la pandémie de COVID-19.

Règlement 277/19 (SBE de 2019-2020)

Concernant les fiducies de soins de santé au bénéfice d’employés, on a mis à jour le tableau de financement (contribution de la Couronne et ajustement de stabilisation) pour les directions d’école et les directions adjointes et pour les employés non syndiqués.

Règlement 284/18 (SBE de 2018-2019)

On a mis à jour les montants de financement du tableau de calcul de la somme différenciée liée aux besoins en matière d’éducation de l’enfance en difficulté.

En plus des modifications signalées ci-dessus, on a également apporté de légères modifications techniques à ces règlements.

2020:EYCC06 – Allocations budgétaires de 2021 pour les services de garde d’enfants et les centres pour l’enfant et la famille ON y va et ligne directrice sur la gestion et le financement de ces programmes

Texte de la note

Le Ministère fournit aux gestionnaires des services municipaux regroupés et aux conseils d’administration de district des services sociaux (les gestionnaires de services) les allocations budgétaires de 2021 pour les services de garde d’enfants et les centres pour l’enfant et la famille ON y va. Il leur transmet aussi la Ligne directrice sur la gestion et le financement des services de garde d’enfants et des centres pour l’enfant et la famille ON y va de l’Ontario – 2021. Les annexes des ententes de paiement de transfert pour 2021 et la ligne directrice sont disponibles par l’entremise de Paiements de transfert Ontario, un système en ligne pour l’administration de ces ententes.

La note inclut deux annexes :

  • Annexe A, Tableaux des allocations de 2021
  • Annexe B, Tableau des modifications apportées à la Ligne directrice

Chaque gestionnaire recevra la même allocation totale qu’en 2020 (c.-à-d. l’allocation annoncée en octobre 2019, sans inclure le financement supplémentaire lié à la COVID‑19 fourni pendant l’année). En raison de la pandémie, il se peut que le Ministère doive adopter une approche différente pendant l’année, ce qui pourrait entraîner des mises à jour de sa méthode de financement. De plus, les gestionnaires de services ont jusqu’au 31 mars 2021 pour dépenser le financement du Cadre de relance sécuritaire de 2020, ce qui leur donne une marge de manœuvre qui s’ajoute aux allocations de 2021.

Le Ministère continue de travailler avec le gouvernement fédéral pour déterminer l’aide financière supplémentaire qui pourrait être offerte au secteur. En 2021, les fournisseurs de services devraient continuer à maximiser le financement offert par le Plan d’intervention économique du Canada pour répondre à la COVID‑19 et par les nouvelles initiatives fédérales à l’appui du secteur. Les gestionnaires de services doivent continuer de travailler avec les fournisseurs pour que ceux-ci disposent d’un financement adéquat, y compris la marge de manœuvre nécessaire pour augmenter leurs services à mesure que le nombre d’inscriptions retournera aux niveaux d’avant la COVID-19.

En outre, le Ministère a révisé ses directives opérationnelles pour les services de garde d’enfants, les programmes avant et après l’école et les centres ON y va. Il a également élaboré des conseils pédagogiques intitulés En se fondant sur Comment apprend-on? pour aider les fournisseurs et leur personnel à planifier des moyens de soutenir les enfants tout en respectant les mesures de santé et de sécurité.

Investissements en 2021

Garde d’enfants

En 2021, le ministère de l’Éducation investira 1,64 milliard de dollars pour la garde d’enfants, dont :

  • 1,26 milliard de dollars pour l’allocation générale et le plan d’expansion des services
  • 26 millions de dollars (M$) pour le financement de base des services de garde d’enfants en milieu familial agréés
  • 100 M$ provenant de l’Accord Canada-Ontario sur l’apprentissage et la garde des jeunes enfants (AGJE)
  • 203 M$ pour la Subvention pour l’augmentation salariale des employés des services de garde et la Subvention d’aide aux services de garde en milieu familial
  • 49 M$ pour la subvention de transition ponctuelle dont il sera question ci‑après

Centres ON y va

En 2021, le Ministère investira 141,5 M$ pour les programmes pour la petite enfance, dont :

  • 101,5 M$ pour l’allocation provinciale
  • 40 M$ provenant de l’AGJE

Autres investissements

  • 25,5 M$ pour les programmes pour la garde d’enfants et la petite enfance gérés par des organismes autochtones et offerts hors réserve en 2020
  • 375 M$ afin de financer le nouveau crédit d’impôt pour la garde d’enfants en 2021

Modifications concernant les services de garde d’enfants

Partage des frais d’administration

À compter du 1er janvier 2021, les gestionnaires de services devront partager également entre la province et les municipalités les frais d’administration des services de garde d’enfants, y compris l’administration de la Subvention pour l’augmentation salariale et de la Subvention d’aide aux services de garde en milieu familial. Ce partage des frais ne s’applique pas aux éléments suivants :

  • Financement déjà prévu par l’AGJE
  • Financement de fonctionnement des programmes gérés par des organismes autochtones
  • Financement des centres ON y va

Subvention de transition ponctuelle

Avant le 31 mars 2021, le Ministère versera aux gestionnaires de services une subvention de transition ponctuelle de 49 M$ pour faciliter ce nouveau partage des frais d’administration. Cette subvention peut également être utilisée pour aider au financement des services et pour pallier l’augmentation des frais de fonctionnement en raison de la COVID-19.

Financement du plan d’expansion des services

Afin d’offrir plus de souplesse pour répondre aux besoins locaux, ce financement sera versé sans qu’il soit nécessaire de l’utiliser seulement pour les enfants âgés de 0 à 4 ans. De plus, les priorités quant à la façon dont ce financement doit être dépensé ont été supprimées, afin qu’il puisse être utilisé pour la prestation des services de base et pour servir à des fins particulières. De plus, les gestionnaires de services n’auront plus à faire un suivi distinct des dépenses concernant ce plan ni à en faire rapport séparément.

Le ratio de partage des frais (80 % pour la province et 20 % pour les municipalités) s’appliquera toujours en 2021, et le Ministère s’est engagé à verser l’allocation provinciale, quelle que soit la contribution des gestionnaires de services.

Accord Canada-Ontario sur l’apprentissage et la garde des jeunes enfants (AGJE)

Les annexes budgétaires de 2021 comprennent le financement de l’AGJE pour toute l’année civile 2021. L’accord actuel arrivera à échéance le 31 mars 2021. En raison de cette échéance imminente, le financement a été accordé en deux parties : du 1er janvier au 31 mars, et du 1er avril au 31 décembre. Le financement octroyé après le 31 mars n’est pas confirmé. Si l’investissement fédéral change, les objectifs de l’AGJE pourraient également changer.

À compter de 2021, les gestionnaires de services n’auront plus à atteindre le repère des dépenses de l’allocation générale pour le groupe d’âge de 0 à 6 ans avant d’avoir le droit d’utiliser le financement de l’AGJE. Cela leur offrira une plus grande marge de manœuvre afin de mieux répondre aux besoins locaux tout en réduisant leur fardeau administratif. Par ailleurs, l’exigence relative au repère des dépenses supplémentaires pour le groupe d’âge de 0 à 12 ans sera maintenue.

Mise à jour des objectifs de services contractuels de garde d’enfants

Objectifs concernant l’allocation générale –Le Ministère fixera des objectifs aux gestionnaires de services en se fondant sur les objectifs de 2020. Il rajustera toutefois ces objectifs pour inclure la partie provinciale des objectifs de services du plan d’expansion, puisque les gestionnaires de services n’auront plus à faire un suivi distinct de ces objectifs ni à en faire rapport séparément.

Objectifs concernant l’AGJE – Ces objectifs seront fondés sur les objectifs définis en 2020. Étant donné que l’accord actuel prend fin le 31 mars 2021, ils pourraient changer.

Comme à l’habitude, si un gestionnaire de services n’atteint pas ses objectifs concernant l’allocation générale ou l’AGJE (écart total de 10 % ou plus et de 10 enfants ou plus), sa subvention sera réduite de 1 %. Toutefois, le Ministère reconnaît que la pandémie de COVID-19 continue d’avoir des répercussions importantes sur les familles et le secteur des services de garde d’enfants. Il continuera donc de surveiller la situation et d’apporter au besoin des changements aux objectifs de services contractuels.

Repère des dépenses pour le renforcement des capacités

Le Ministère a éliminé ce repère dans le cadre du plan d’expansion et de l’AGJE. Les gestionnaires de services auront ainsi plus de souplesse quant à l’utilisation du financement.

Rapports concernant la Subvention pour l’augmentation salariale et la Subvention d’aide aux services de garde en milieu familial

Les exigences applicables à ces rapports ont été simplifiées afin que les gestionnaires de services n’aient plus à déclarer les augmentations salariales par type d’établissement et par type de bénéficiaire.

Modifications concernant les centres ON y va

Mise à jour de l’information sur le site des centres ON y va

Les gestionnaires de services peuvent maintenant effectuer des mises à jour rapides de l’information sur les programmes et les services des centres ON y va sur le site Web du Ministère consacré à ces centres.

Apprentissage professionnel pour les secteurs francophone et autochtone

En 2020-2021, en vertu de l’AGJE, le Ministère a versé 1,5 M$ à des organismes francophones et autochtones pour mieux soutenir les occasions d’apprentissage professionnel offertes aux professionnels francophones et autochtones de la petite enfance, afin de mieux répondre à leurs besoins grâce à des approches plus ciblées et différenciées sur le plan culturel et régional.

Financement des programmes pour la garde d’enfants et pour l’enfant et la famille gérés par des organismes autochtones

Les allocations de fonctionnement de ces programmes seront fondées sur les montants prévus dans les budgets approuvés en 2019. Les gestionnaires de services pourront utiliser jusqu’à 10 % de ces allocations pour financer l’administration des programmes.

Communiqué : Nouvelle direction des relations de travail et du développement organisationnel à l’ACÉPO

Toronto, le 30 novembre 2020 – C’est avec beaucoup de plaisir que l’ACÉPO annonce que monsieur François Laperle se joindra à son équipe à titre de direction des relations de travail et du développement organisationnel, à partir du 1er avril 2021. Monsieur Laperle succède à madame Jennifer Lamarche Schmalz qui restera à l’ACÉPO pour l’épauler et assurer la transition.

Monsieur Laperle travaille depuis plus de 25 ans dans des rôles de gestionnaire et dans le domaine de la gestion des ressources humaines. En éducation ontarienne depuis 2007, il a été nommé en 2014 directeur exécutif des ressources humaines pour le Conseil des écoles publiques de l’Est de l’Ontario, où il a su construire avec doigté un service de ressources humaines axé sur l’équilibre entre les besoins de son conseil et de son personnel. De plus, il a participé activement aux négociations centrales depuis 2014. Détenteur d’une maîtrise en gestion des ressources humaines, il continue à parfaire ses connaissances dans le domaine de la santé et sécurité au travail, le mieux-être du personnel ainsi que dans le domaine de la diversité et de l’inclusion.

François Laperle
François Laperle

« Monsieur Laperle apportera à l’ACÉPO tout un éventail de connaissances, d’expériences et d’expertises acquises en grande partie dans le milieu de l’éducation. Grâce à son leadership exceptionnel, il saura faire évoluer le rôle de direction des relations de travail et du développement organisationnel vers de directions prometteuses », Denis M. Chartrand, président de l’ACÉPO.

L’ACÉPO remercie chaleureusement madame Lamarche Schmalz pour le leadership dont elle a fait preuve pendant ses années à la direction des relations de travail de l’ACÉPO. Madame Lamarche Schmalz a guidé l’association dans la conclusion de sa première ronde de négociations en 2014. Elle a su mettre en avant et défendre avec véhémence les besoins des conseils scolaires publics de langue française, ainsi que de protéger et d’attirer l’attention sur le système d’éducation publique de langue française en Ontario. Elle a construit des bases solides pour le secteur des relations de travail à l’ACÉPO. 

Après avoir travaillé une trentaine d’années au service des élèves des écoles publiques de l’Ontario, dont sept années passées comme surintendante de l’éducation au Conseil scolaire Viamonde et cinq passées à l’ACÉPO madame Lamarche Schmalz a décidé de prendre un peu de recul. Elle cède son poste de direction, mais continuera à faire bénéficier l’ACÉPO de son expertise en venant renforcer l’équipe de soutien en relations de travail, ce qui assurera une transition en douceur et une continuité dans les actions de l’association.


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L’ACÉPO représente l’ensemble des conseils scolaires laïques de langue française de l’Ontario et veille à assurer le développement durable et la vitalité du système d’éducation francophone en Ontario. Vous pouvez suivre les nouvelles de l’ACÉPO sur www.acepo.orgFacebook ou sur Twitter @ACEPOntario.

Source :
ACÉPO
Anne Gerson – anne.gerson@acepo.org
Chargée de communication
C. : 647.988.5042

2020:B23 – Financement de la COVID-19 : nouvelles régions hautement prioritaires et Programme de partenariats pour l’éducation avec les établissements communautaires

Texte de la note

Le 13 novembre 2020, le gouvernement de l’Ontario a annoncé la mise à jour de son Cadre pour l’intervention contre la COVID-19 en raison d’une progression rapide du nombre de cas dans les régions de Durham, Halton, Hamilton et Waterloo. Le Ministère allouera donc 13,6 M$ du Fonds de réponse aux besoins futurs liés à la pandémie à 12 conseils scolaires de ces régions en vue de soutenir les mesures de santé et de sécurité en place pour les élèves et le personnel. Le financement inclut un montant de base pour chaque région ainsi qu’une somme versée selon la part proportionnelle de chaque conseil dans l’effectif quotidien moyen prévu pour sa région. Le Conseil scolaire Viamonde recevra ainsi 471 969 $.

Ce financement doit être utilisé pour prendre les mesures suivantes :

  • Augmenter la distance entre les élèves grâce au recrutement de personnel supplémentaire en salle de classe (enseignants, éducateurs de la petite enfance et aides-enseignants), ce qui pourrait entraîner une réduction de la taille des classes
  • Fournir un soutien accru à l’apprentissage à distance, notamment en ajoutant du personnel et des appareils technologiques pour les élèves
  • Embaucher des concierges supplémentaires pour un nettoyage accru
  • Compléter le financement des plans de dépenses existants des conseils scolaires pour la COVID-19

Le Ministère effectue également un investissement ponctuel en utilisant la somme restante du Fonds de réponse aux besoins futurs liés à la pandémie (soit 1,4 M$) pour le Programme de partenariats pour l’éducation avec les établissements communautaires afin de financer la mise en œuvre de technologies et les dépenses connexes dans le but de favoriser un apprentissage continu des élèves se trouvant dans des établissements de soins de santé. Le CEPEO recevra ainsi 29 182 $, le CSPGNO 30 641 $, le CSPNE 1 459 $ et le CS Viamonde 5 836 $.

Au cours des prochaines semaines, les conseils scolaires recevront une entente de paiement de transfert du Fonds pour les priorités et les partenariats concernant ces nouveaux investissements.

2020:B22 – Stabilisation du financement des Subventions pour les besoins des élèves (SBE) en 2020-2021

Texte de la note

Certains conseils scolaires connaissent une baisse des inscriptions en raison de la pandémie de COVID-19. À cause de ce changement imprévu, il leur serait difficile de modifier leurs structures de coûts en cours d’année sans que cela n’ait d’incidence sur le personnel, les programmes et les mesures de soutien des élèves. C’est pourquoi le Ministère annonce une stabilisation ponctuelle du financement pour l’année 2020‑2021 grâce à l’établissement d’un plancher de financement des SBE.

Cette année, le financement de chaque conseil correspondra au plus élevé des montants suivants :

  • Le total des allocations réelles du conseil, calculées selon la formule de financement
  • Un plancher correspondant au moins élevé des montants suivants : les projections des SBE, ou les prévisions budgétaires du conseil

Les paiements de transfert relatifs aux projets d’immobilisations et le financement de la dette sont exclus de ce calcul. Des rajustements seront apportés pour les éléments suivants :

  • Certaines allocations pour l’éducation de l’enfance en difficulté (volets Équipement personnalisé, Incidence spéciale et Programmes de partenariat pour l’éducation avec les établissements communautaires) seront traitées séparément.
  • Le plancher de financement de chaque conseil scolaire sera rajusté pour inclure le montant projeté des mesures de lutte contre la COVID-19 qui sera fourni au moyen des SBE. Ce montant n’était pas inclus dans les projections des SBE ni dans les prévisions budgétaires des conseils. Il s’applique aux coûts liés à la technologie et aux mesures de soutien en santé mentale.

Cette stabilisation du financement fera l’objet d’un règlement qui pourrait prévoir des rajustements aux règles énoncées ci-dessus.

2020:B21 – Modification temporaire de la règle des 50 jours de réemploi du Régime de retraite des enseignantes et des enseignants de l’Ontario

Texte de la note

Pour aider les conseils scolaires à répondre aux problèmes de dotation liés à la COVID‑19, le Ministère et la Fédération des enseignantes et des enseignants de l’Ontario (FEO) ont conclu une entente visant à modifier temporairement la règle sur le réemploi énoncée à l’annexe 1 de la Loi sur le régime de retraite des enseignants afin de faire passer la durée limite de 50 jours à 95 jours jusqu’au 30 juin 2021. L’objectif est de faciliter la dotation en offrant aux retraités (enseignants, directions d’école et directions adjointes) la possibilité de travailler jusqu’à 95 jours sans que leur régime de retraite ne soit suspendu.

Un retraité peut travailler jusqu’à la fin du mois au cours duquel il dépasse la limite de 95 jours ou jusqu’au 30 juin 2021, selon la première éventualité, s’il remplit trois conditions :

  • Il est employé par un conseil scolaire, par l’Administration des écoles provinciales ou par le Consortium Centre Jules-Léger.
  • Il travaille dans une école (y compris virtuelle, en ligne ou à distance).
  • Son poste exige qu’il détienne un certificat d’enseignement valide.

Toutefois, si une de ces conditions n’est pas remplie ou si le retraité dépasse la limite de 50 jours avant le 30 juin 2021 et continue à travailler en juillet ou en août, son régime de retraite sera suspendu.

Comme la limite de 50 jours approche rapidement pour de nombreux retraités actuellement employés dans des écoles, la FEO a informé ses membres de ce changement. Le Ministère encourage également les conseils scolaires à informer les retraités salariés de la nouvelle limite de 95 jours afin qu’ils puissent continuer à travailler.

Le Ministère a convenu avec la FEO de recueillir des rapports mensuels auprès des conseils scolaires afin de surveiller l’embauche et les jours travaillés par les retraités ainsi que le degré de manque de personnel qui continue d’exister. Le premier lot de rapports recueillera les données sur les effectifs pour les mois de septembre, octobre et novembre 2020 et devra être remis au plus tard le 15 janvier 2021. Par la suite, le rapport de chaque mois devra être remis à la fin du mois suivant, et ce jusqu’au 31 juillet 2021. La note est accompagnée d’un modèle de rapport.

2020:SB27 – Projet d’analyse des données relatives aux congés de maladie

Texte de la note

Afin de continuer à observer les tendances en matière de congés de maladie, le Ministère a confié un autre contrat à la School Boards’ Co-operative Inc. (SBCI) pour qu’elle effectue la collecte et l’analyse de données sur ces congés pour les années scolaires 2018‑2019 à 2020‑2021. Comme la SBCI fournit actuellement ce service à plus de 50 conseils scolaires, elle a déjà recueilli leurs données pour 2018‑2019. Le Ministère demande également des données sur les incidences du retour progressif au travail avec l’utilisation des congés de maladie non payés pour 2017‑2018 et 2018‑2019.

Si la SBCI n’a pas encore collecté les données d’un conseil jusqu’à 2019‑2020, elle doit les fournir au Ministère d’ici le 30 janvier 2021. Si le conseil a de la difficulté à respecter les délais, il est invité à communiquer avec le Ministère ou la SBCI pour faire part de ses préoccupations. La collecte des données de 2020‑2021 aura lieu à l’automne 2021.

Comme première étape, tous les conseils scolaires doivent retourner un formulaire à la SBCI d’ici le 3 décembre 2020 afin d’autoriser la communication de leurs données au Ministère et de fournir le nom et les coordonnées d’une personne-ressource. Cette personne recevra ensuite une communication de la SBCI fournissant des précisions sur les exigences et l’échéancier du projet.

L’ACÉPO devient membre de l’ACCCS

L'ACÉPO membre de l'ACCCS

C’est avec grand plaisir que l’ACÉPO devient membre à part entière de l’Association canadienne des commissions/conseils scolaires (ACCCS). L’ACÉPO adhère totalement à la vision de l’ACCCS de l’excellence de l’éducation publique obtenue par les conseils scolaires. L’ACÉPO apportera à ses nouveaux partenaires, de partout au Canada, son expertise des réalités des écoles francophones ontariennes et ensemble nous défendront les intérêts nationaux communs des enfants canadiens au nom des conseils scolaires publics provinciaux/territoriaux qui les servent.

Pour en savoir plus :

Le site Web de l’ACCSS

L’ACCCS accueille l’ACÉPO à titre de nouveau membre – 16 novembre 2020

2020:SB26 – Rapport sur le transport des élèves de 2019-2020

Texte de la note

Le Ministère informe les conseils scolaires de la publication des documents requis pour la préparation du rapport sur le transport des élèves de 2019‑2020. Un document d’information précise les renseignements à recueillir et fournit des conseils sur la production du rapport. La trousse de documents pour la production du rapport, avec des modèles électroniques à remplir, sera envoyée directement aux gestionnaires des consortiums par courriel le 10 novembre 2020.

Le rapport rempli doit être envoyé au Ministère au plus tard le 9 décembre 2020. Cette date concorde avec les échéanciers de production des rapports financiers des conseils scolaires, afin que les consortiums puissent déclarer des données financières fondées sur les dépenses réelles.